dimanche 28 novembre 2010

TOUR D'HORIZON SUR LE VENT MEDIATIQUE

Ce matin je survole les titres des informations sur les différents journaux du NET...
Une nouvelle domine toutes les autres et fait même la une de certains journaux papiers.
Cela se passe en France en 2010, une nouvelle qui intéresse tout le monde puisqu'elle est omniprésente dans les médias...
Une nouvelle incroyable que personne n'est censé savoir puisque le rôle des journaux précisément est d'informer les lecteurs à propos d'événements inaccessibles à leur connaissance directe. Le journaliste est là pour nous apprendre des nouvelles dont on a pas connaissance par soi-même. Il se déplace, enquête, interroge pour aller chercher l'information.
Et quelle est cette information essentielle dont les journaux nous rebattent les oreilles aujourd'hui, information que nous sommes censés ignorer avant de lire les canards ?
Il neige.
Bravo les journalistes ! Quel beau métier vous faites !
Je vous dis à bientôt, reporters avisés et sagaces envoyés spéciaux, rendez-vous dans les journaux à la prochaine averse de pluie.
Raphaël Zacharie de IZARRA

mardi 23 novembre 2010

REPONSE A UN MEMBRE DE FACEBOOK ME DEMANDANT D'INTERVENIR

Cher ami,

Vous me demandez d'intervenir en votre faveur à propos de choses qui se sont dites à votre sujet ou autour de vous en ces lieux...

Sachez que j'ai un rapport de plus en plus distant avec FACEBOOK que je consulte de moins en moins.

En général j'accepte toutes les demandes d'amitié sans trop regarder qui se cache derrière les pseudos. Autant par paresse que par manque de curiosité envers les membres de ce réseau-poubelle mondial hyper généraliste (donc nécessairement inintéressant pour le bel esprit que je suis).

A vrai dire je méprise de plus en plus le réseau social FACEBOOK qui me semble n'être qu'un immense réceptacle à inepties et vanités.

Je me sers de ce réseau uniquement pour "faire du chiffre", multiplier les "entrées izarriennes" sur GOOGLE et ainsi augmenter ma popularité auprès des moteurs de recherches. Cette démarche est essentiellement et strictement égocentrique et non facebookienne.

Par conséquent j'accorde peu d'importance aux ragots, vérités, mensonges, propos stériles et imbécillités qui se disent sur Facebook, autant sur mon propre compte qu'à propos d'autrui.

J'avais même songé il y a quelques jours à détruire mon compte tant cet intarissable puits de sottises et de navrantes stupidités que constitue FACEBOOK est éloigné des hauteurs de mon âme izarrienne. Au dernier moment je me suis ravisé : détruire mon compte réduirait ma popularité sur le NET. C'est l'unique raison pour laquelle je ne détruis pas mon compte Facebook.

Tout cela pour vous signifier que je ne lis quasiment plus les messages des uns et des autres déposés au bas de mes textes et photos publiés sur FACEBOOK et y réponds encore moins, à quelques exceptions près. Tout cela me paraît fastidieux autant qu'inutile.

Facebook est un réseau qui a été progressivement conçu de telle manière qu'il devienne ce puits intarissable d'imbécillités que j'ai évoqué plus haut : tout est fait pour que des réactions telles que les vôtres naissent de cette masse de miasmes incessants. Le piège c'est de répondre comme vous le faites de façon à "rétablir des vérités" ou bien défendre votre honneur, votre respectabilité.

Très habile de la part des concepteurs de ce réseau mondial !

Si contrairement à moi vous n'avez aucun intérêt égocentrique à rester sur FACEBOOK, un bon conseil : quittez le plus vaste réseau de minables du monde !

Facebook est une pieuvre aux bras qui se démultiplient à l'infini : dès qu'on entre dans le jeu, on n'en sort jamais ! A chaque fois que vous postez quelque chose sur FACEBOOK, de nouvelles ramifications naissent bientôt de votre publication (réactions et réactions aux réactions, etc.) et vous vous sentez obligé de répondre aux sollicitations potentiellement exponentielles qui, immanquablement, se produisent si chaque membre de FACEBOOK réagit comme vous le faites en ce moment !

La force de FACEBOOK ce n'est pas seulement ses qualités purement techniques mais c'est surtout son impact et mode de fonctionnement psychologiques. La preuve : vous vous sentez obligé d'amener des mises au point alors que vous pourriez fort bien ne pas perdre votre temps à de telles sottises soit en les ignorant, soit en effaçant purement et simplement votre compte...

FACEBOOK a été conçu pour cela précisément : pour que le moindre passage sur ce réseau social de l'internaute moyen devienne vite indispensable à sa renommée, à son image, à sa "valeur" réelle ou imaginaire. Saviez-vous que très peu de gens mettent de fausses informations dans leur profil FACEBOOK ?

FACEBOOK de manière naturelle incite les gens à mettre les vraies informations de leur vie sur leur profil.

Intéressant, non ?

Enfin l'esprit branché, populaire, jeuniste, généraliste, "coca-cola" de FACEBOOK m'insupporte particulièrement. C'est l'esprit ORANGE ou TF1 : ni plus ni moins qu'une une vaste manipulation des masses à but purement lucratif, hégémonique, un faux humanisme tirant systématiquement tout vers le bas sous prétexte d'"esprit planétaire"...

Les gens intelligents comme vous devraient le comprendre et ne pas entrer dans les pièges de FACEBOOK. Aussi je vous suggère d'agir sur FACEBOOK avec un esprit beaucoup plus critique et moins formaliste par rapport à tout ce qui se fait et se dit sur vous. Je vous laisse donc le choix d'agir en conséquence.

D'ailleurs je vais publier ce présent texte sur FACEBOOK, histoire de montrer mon détachement par rapport à cette poubelle planétaire (je ne mentionnerai pas votre identité).

Raphaël Zacharie de IZARRA

jeudi 18 novembre 2010

891 - Le mâle épilé

Progressivement l'homme dans notre société féminisée, aseptisée, attendrie s'est rapetissé sur tous les plans : sexuel, intellectuel, physique, moral.

Le mâle est devenu un minable.

La plupart des hommes ne sont plus que des faibles. Et pour justifier leurs comportements dénaturés ils invoquent l'évolution des moeurs, le progrès de la pensée, l'affinement des sensibilités, confondant humanisation avec dévirilisation, galanterie avec soumission aux lobbies féministes, respect avec lâcheté...

Le garçon est né grand, fort, noble, glorieux. Le caractère masculin est un principe solaire, royal, divin ! La créature virile a de la noblesse dans le coeur, de la vigueur dans le sang, de l'or dans sa cervelle créatrice, de la beauté dans son corps vaillant... De la lumière jaillit même de son sexe dressé ! Le mâle par essence est admirable (la femme aussi est admirable, quand elle reste à sa place et non quant elle singe son maître).

Le générateur de semence est par nature un astre mais cette société frileuse sottement égalitaire, faussement respectueuse, imbécilement stérilisée l'a fait descendre de son ciel. L'incarnation de la virilité ainsi désacralisée, détrônée, châtrée n'est plus désormais qu'un sexe commun, sans saveur ni valeur.

La femme (qui a évolué tout comme lui contre sa pente naturelle), étant devenue son égal dans l'insignifiance, l'ineptie et la bêtise, il n'ose plus lui affirmer sa virilité. Le symbole stellaire n'est plus qu'un toutou docile qui a appris à faire le beau devant Eve, laquelle lui demande de s'épiler, se raser, se toiletter, se pommader...

Et d'avoir des idées conformes à sa nouvelle peau de caniche bien tondu, c'est à dire lisses.

Soumis, mou, fade, l'imberbe de cette société hyper protégée ne supporte plus les rigueurs climatiques qui burinaient avec éclat la face âpre de ses aïeux : lui se protège l'épiderme avec de la cosmétique, surchauffe ses appartements en hiver, prend froid au printemps, avale des vitamines en comprimés pour se prémunir des "agressions" et autres "rudesses" survenant dans sa petite existence d'angoissé.

Abruti par la mollesse, détestant les fromages forts, gavé de boissons gazeuses sucrées, manucuré, parfumé, protégé, bien assuré, fier de sa voiture climatisée, le héros est devenu fragile, prudent, peureux, timide. Ses ancêtres étaient des chênes phalliques, lui est une brindille toute tremblante sous la brise.

Ecrasé par le mépris des femmes, il fait profil bas et prend son humiliation pour une marque de politesse, un signe de bonne conduite sociale, la preuve par le retrait de la scène de l'intelligence de son sexe ! Il partage respectueusement les valeurs dévoyées imposées par la femme castratrice...

L'idée d'avoir des opinions contraires à la volaille dominante ne l'effleure surtout pas : c'est que le coquelet déplumé revendique son esprit moderne.

Adoptant sans rechigner les hérésies lénifiantes d'un féminisme souverain, il en est même arrivé à mépriser son propre phallus, le machisme, la virilité ! Il a une opinion misérable quant à sa véritable sa place de prince qu'il fait volontiers descendre dans la fosse de la médiocrité, à son rôle de dominant qu'il refuse d'assumer au nom de l'intérêt des femmes, à sa position de seigneur qu'il nie de toutes ses forces de poltron, effrayé à l'idée de devenir un paria de cette société féminisée !

L'émasculé s'efforce de devenir de plus en plus invisible, asexué, pâle afin de ne pas déplaire au poulailler, faire honneur à l'époque, épargner les sensibilités décadentes de ses pairs... Tous annelés par les femmes comme des taureaux pour mieux se faire castrer en douceur, insidieusement.

Trop heureux d'être l'égal de la femme, fier d'être assimilé à la gent caquetante, le délicat sans crinière raille ses rares congénères demeurés incorruptibles, entiers, membrés, musclés, musqués.

Et c'est là que, ridicule, misérable, déchu, le mâle épilé ressemble le plus à un caniche aboyant contre un lion.

dimanche 14 novembre 2010

890 - Conte de Noël carbonique

La veuve affligée veillait sur son garçon malade, faible et fort pâle. Trop pauvre pour le faire soigner, elle n'avait que ses larmes pour seul onguent.

Vain remède contre la Voleuse d'âmes qui rôdait...

Noël qui approchait était son dernier espoir. Elle se dit qu'en allant implorer le bon Dieu à la messe de minuit, il lui ferait un miracle et ce serait son cadeau de Noël à elle. Pourquoi lui refuserait-il cette grâce ? Après tout les miracles existent... Elle qui avait tant souffert toute sa vie, repue de malheurs, écoeurée de misères, nageant dans les pleurs depuis qu'elle était sur terre, à bout de souffle, elle n'avait plus d'autre choix que de se résigner à l'impossible ! Du fond de son gouffre, il n'y avait plus que la lumière qui fût envisageable, solution dernière de tout désespéré.

Le soir de la messe de minuit, une folle confiance l'envahit, faisant naître en elle un radieux pressentiment, chose qu'elle n'avait jusqu'alors jamais éprouvée. Son âme semblait s'éveiller à une réalité supérieure, comme si le fait d'espérer un miracle avait suffit pour faire surgir du fond de sa nuit une flamme soudaine, un feu plein de promesses.

Elle en fut bouleversée.

Si cet état merveilleux dans lequel elle se trouvait n'était qu'une illusion due à l'excès d'accablement se dit-elle, comme l'accumulation du malheur fait naître l'ivresse -cette armure de l'âme trop éprouvée-, alors le mirage était tout comme un brasier réel qui chauffait son coeur et à ses yeux il en avait les mêmes pouvoirs. Illusion ou pas, peu importe : le principe agissait, du moins en était-elle persuadée. Les prémices d'un grand bonheur allaient lui ouvrir en cette nuit de Noël une porte cachée qui la délivrerait de tous ses maux, elle n'en doutait déjà plus dès ses premiers pas en direction de l'église sous la tempête de neige redoublant d'intensité.

Avant de partir elle avait pris soin de rapprocher le lit du petit moribond de la cheminée et d'y ranimer le bon feu.

Elle avait tant supplié le petit Jésus de la crèche durant la cérémonie, soutenue par les autres pauvres gens de la campagne émus par sa ferveur, avait mis tant de confiance dans cette nuit de Noël où tous les miracles sont possibles, qu'elle revint tout allègre au chevet de son enfant, insensible au froid et à la fatigue.

Quand elle poussa la porte de la masure, l'âtre irradiait.

La braise était ardente encore, la veuve ayant, comme nous le savons, consciencieusement chargé le foyer de grosses bûches afin que son fils demeuré seul ne manquât ni de chaleur ni ne lumière tandis qu'elle adressait ses suppliques au Ciel, là-bas à l'église.

La lueur intense du feu éclairait le visage de son garçon.

Elle explosa de joie.

Celui-ci regardait paisiblement en sa direction, la joue rose, le front calme, un sourire béat aux lèvres. Il était rétabli, sauvé des bras de la Camarde !

Elle se précipita pour l'embrasser et rendre grâces à Dieu à travers les sanglots furieux, incontrôlables d'un bonheur indicible.

La neige, très dense cette nuit-là, en s'accumulant sur le toit avait formé un bouchon passager en haut de la cheminée et avant de fondre assez vite, pendant quelques minutes le petit malade au bord du foyer avait eu le temps d'inspirer l'air qui en fut refoulé.

Sa mère l'étreignait toujours, l'embrassait sans cesse, pleurait de joie sans pouvoir s'arrêter, éperdue de bonheur.

Ce que la veuve, enivrée par ses propres larmes de joie, emportée par les battements fulgurants de son coeur transfiguré -et pour ainsi dire dans l'impossibilité de revenir à la réalité- ne savait pas encore en cette nuit de Noël qu'elle n'oubliera jamais, c'est qu'en approchant le lit de l'âtre et en ranimant la flamme, sans le vouloir elle avait précipité le sort.

Cette joue fraiche, cette face sereine, ce sourire doux qu'elle avait retrouvés à son retour n'étaient qu'un masque trompeur, que certains seulement savent reconnaître.

Sans s'en rendre encore compte, depuis son retour de cette fameuse messe de minuit où elle avait mis ses derniers espoirs de mère, elle enlaçait un corps froid.

jeudi 11 novembre 2010

13 TEXTES SUR LE 11 NOVEMBRE

1 - UN ABRUTI FINI
http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785355_11-novembre-un-abruti-fini_1_0_1.html

2 - CRIMES IMAGINAIRES ET REELS
http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785345_11-novembre-crimes-imaginaires-et-reels_1_0_1.html

3 - UN VERRE D'EAU A VERDUN http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785336_11-novembre-un-verre-d-eau-a-verdun_1_0_1.html

4 - UN POILU SANS FARD http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785320_11-novembre-un-poilu-sans-fard_1_0_1.html

5 - LES VERITES CACHEES
 http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785309_11-novembre-les-verites-cachees_1_0_1.html

6 - TRISTE COMMEMORATION DE LA GUERRE http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785307_11-novembre-triste-commemoration-de-la-guerre_1_0_1.html

7 - UNE FOLIE D'AMOUR http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785301_11-novembre-une-folie-d-amour_1_0_1.html

8 - RECYCLAGE
http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785294_11-novembre-recyclage_1_0_1.html

9 - DES NOMS PERIMES
http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785291_11-novembre-des-noms-perimes_1_0_1.html

10 - LES BEAUX ASSASSINS http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785286_11-novembre-les-beaux-assassins_1_0_1.html

11 - LE RÊVE D'EUGENE http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785280_11-novembre-le-reve-d-eugene_1_0_1.html

12 - LA PAIX DES BURNES http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785268_11-novembre-la-paix-des-burnes_1_0_1.html

13 - L'ENVERS DE VERDUN http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785260_11-novembre-l-envers-de-verdun_1_0_1.html

mardi 9 novembre 2010

LE HOCHET DES DUPONT

Détail révélateur relevé par un observateur étranger au sujet de nos manuels de conseils professionnels de vente qui confirme parfaitement mon propos en général à ce sujet : comme c'est souvent le cas on utilise les patronymes DUPONT, DURAND ou PETIT dans ces manuels destinés à la formation des vendeurs pour qualifier les clients potentiels.

Jamais on n'avait aussi bien illustré ironiquement la vérité, involontairement, en nommant ainsi les futurs possesseurs de véhicules dans les manuels de vendeurs de puissantes et flatteuses voitures...

On pourra trouver la chose anodine, elle ne l'est pas.

Il faut vraiment s'appeler DURAND, DUPONT, voire PETIT, pour accéder à la dignité de possesseur de belles et grosses voitures ! Je suppose qu'en Allemagne le patronyme SCHMITT a été pris en exemple dans ces manuels, en Espagne GARCIA, en Angleterre JOHNSON, etc., tant cette vérité à propos des acquisiteurs de joujoux à moteur est universelle, du moins en Occident où le capot rutilant est associé au phallus, à la réussite sociale, à la frime, enfin à la glorieuse normalité-médiocrité de l'homme moyen.

Humour involontaire de ces manuels de vente...

TYRANNIQUE SENS DE L'EGALITE REPUBLICAINE

Inutile, revancharde, mesquine est la comparution en correctionnelle de l'ancien président Jacques Chirac pour une obscure affaire financière.

Le petit juge assis sur son cul s'occupant de cette "affaire du siècle" doit jubiler de pouvoir se "taper" un ancien président de la république !

Affaire dont se contrefichent la population, la Justice et même les juges en général. Sauf celui qui a pris en main ce filon destiné à servir sa petite renommée.

Tout ce ramdam rien que pour montrer le caractère égalitaire d'une république qui n'a pas peur de mettre à genoux un ancien président de la république à la barre... Cela nous fait une belle jambe ! Mais surtout, en s'en doute, pour qu'un juge de province carriériste puisse se payer un joli feu d'artifice médiatique !

Qui de toute façon est voué à l'oubli.

Le pire dans cette lamentable histoire c'est que des journalistes n'ayant rien à se mettre sous la plume relaient cette non-information, photo à l'appui comme pour mieux prouver que Chirac est devenu l'égal des petites frappes sur le plan judiciaire... Pitoyable ! Donner un écho journalistique d'envergure à cet événement d'arrière-garde, c'est le rabaisser encore plus au rang d'information pour pourceaux.

Oui Jacques Chirac passe en correctionnelle pour une petite fraude dont il s'est rendu coupable alors qu'il était au pouvoir... Quelle affaire ! Cela réjouira quelques magistrats aigris à la robe gonflée d'orgueil et un millier de Dupont ivres de justice-spectacle bavant de satisfaction en voyant leur ancien président se faire traîner dans l'arène des vaincus.

Mais laissera indifférent le reste de la population française qui a d'autres canards à lire que ces ramassis de nouvelles-poubelles à Dupont.

Ce qui manque à la république, c'est la grandeur d'âme caractérisée par la mansuétude à l'égard de ses grands serviteurs. Au lieu de cela, ingrate, petite, démagogiquement égalitaire, pour ne pas dire franchement populiste, elle harcèle ses vieux "rois" à la retraite pour des peccadilles.